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Gaspillage Alimentaire

15 janvier 2015

Distinction DLC/ DLUO - Jusqu'à quand consommer ses aliments?

            DLUO/ DLC

Distinction : De nombreux produits alimentaires comportent une date de péremption sur leur emballage. Il existe deux mentions différentes :

- la DLUO (date limite d’utilisation optimale) exprimée ainsi : « à consommer de préférence avant fin… » ou « à consommer de préférence avant le… ». Elle figure sur les produits d’épicerie, les conserves, les boissons… Passé cette date, les produits peuvent encore être commercialisés et consommés, mais leurs qualités organoleptiques et nutritionnelles ne sont plus garanties : éventuellement moins de goût, moins de vitamines plus sec, plus mou…


- La DLC (date limite de consommation), « à consommer avant le… », concerne tous les produits sensibles : viandes, plats cuisinés, laitages… Dès que la DLC est atteinte, le produit est considéré impropre à la consommation et retiré de la vente.

 Jusqu'à quand consommer ses aliments?

-          Les boîtes de conserve : Le terme prend toute sa signification ici, puisque vous pouvez les conserver plusieurs années après la DLUO tant qu'elles ne sont pas déformées, gonflées, abîmées ou rouillées.

-          Les produits secs (purée, farine, céréales...) : Mêmes caractéristiques que les boîtes de conserve. Faîtes simplement attention de bien les garder au sec, fermez bien les sachets pour éviter le développement de bactéries.

-          Le chocolat : Pas de problème de conservation jusqu'à l'apparition d'une fine pellicule blanche à la surface. A ce moment-là, il est trop tard pour en manger, jetez vos tablettes.

-          Le lait stérilisé (UHT) : Consommable jusqu'à deux mois (ou plus) après la DLUO. Seule différence notable, le changement de goût et une baisse des vitamines et des sels minéraux dans le produit.

-          Les surgelés : Une conservation longue durée. Pour des produits congelés mais faits maison, n'excédez pas 6 mois, et 9 mois pour les steacks hachés.

-          Les œufs : Tout dépend de la préparation que vous en faîtes. Vous pouvez attendre jusqu'à trois ou quatre semaines pour des œufs durs, comptez jusqu'à 23 jours après la ponte pour une préparation type gâteau. Pour une préparation à la coque, il faut qu'ils soient extra-frais. Si la coquille est fendue, les microbes peuvent se développer à l'intérieur et l’œuf est bon à jeter. Ne le lavez pas, la coquille serait alors plus vulnérable face aux germes.

-          Les poissons frais et autres produits à la coupe : A conserver deux jours maximum.

Enfin, la date limite d'utilisation optimale des bouteilles d'eau et soda est primordiale. Si vous la dépassez des composants plastiques peuvent s'inviter dans le liquide, ce qui présente bien des risques pour la santé.

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15 janvier 2015

Astuces de conservation

Garder une belle salade plusieurs jours


Dès le retour du marché, nettoyer chaque feuille à l'eau claire et essorer sans comprimer ; mettre les feuilles dans un torchon propre et sec, bien refermer et conserver au frigo quelques jours.

Conserver l'ail une fois épluchée et hachée

Mettre dans un bol et couvrir d'huile, elle se conservera quelques jours.

Mayonnaise maison,
Mettre la mayonnaise dans un pot à confiture en verre (type "Bonne maman"). C'est à faire le jour même. Vous la conserverez ainsi dans votre réfrigérateur 2 à 3 semaines sans problème.

 

Garder les avocats verts
Pour garder les avocats verts après les avoir coupés dans une salade : il suffit de laisser le noyau de l'avocat dans la salade.

 

Conserver les fruits plus longtemps
Placer un bouchon en liège à proximité dans votre panier à fruits

                                                                                                                                                                              

15 janvier 2015

Accommoder les restes

gateau aux yaourts

hachis aprmentier

pain perdu retrouvé

rillette de la mer

soupe à l'oignon du carnaval

 

 

 

 

(par la banque alimentaire des Bouches-du-Rhône)

15 janvier 2015

Petit guide pratique du réfrigérateur

- Ôter tous les emballages inutiles, par exemple le carton des yaourts ...

- Pour conserver un produit cuit au réfrigérateur (viandes,

poissons, plats préparés..) il faut attendre que celui-ci

soit à température ambiante avant sa mise au froid.

-Ne jamais recongeler un produit qui a été décongelé.

 

-Ranger correctement son réfrigérateur (Cf: image)

 

10 janvier 2015

Le scandale du gaspillage. Émission du 3 juin 2012 à 20h30 Arte

Le scandale du gaspillage. Émission du 3 juin 2012 à 20h30 Arte

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10 janvier 2015

Ses effets sur les 3 acteurs

 Producteurs

L'initiative semble très appréciée des producteurs qui ne perdent plus de temps à trier leurs récoltes. Mieux, ils arrivent à écouler la majorité de leurs produits, à moindres coûts puisqu'ils en jettent moins.

Distributeurs

 Les effets sur les producteurs sont regroupés autour du marketing et de la communication. En effet le label "quoi ma gueule" leur permet redorer leur image. Ainsi dans une logique de concurrence, tout consommateur aura intérêt à se tourner vers les distributeurs labélisant leur produit.

 

Consommateurs

Des économies pour le consommateur et pour le producteur

Ces fruits et légumes sont commercialisés sous l'étiquette "Quoi ma gueule ?". Des grandes surfaces des groupes Intermarché, Auchan et Monoprix les proposent à la vente à un prix de 20 à 30% moins cher que les autres. Pour l'instant, ces opérations ne concernent pas tous les magasins de ces marques mais devant le succès de ce nouveau label, des réflexions sont menées pour le généraliser au niveau national. Les rayons "moches" dans les supermarchés pourraient se multiplier.

Les avantages sont nombreux. Le prix moins élevé permet à plus de consommateurs de pouvoir acheter fruits et légumes frais qui, sinon, reviennent parfois trop cher à certains d'entre eux.

Le consommateur n'est pas le seul à faire des économies. Le producteur lui aussi s'y retrouve financièrement en pouvant vendre une plus grande partie de sa production et en évitant de payer les frais de destruction qui peuvent être lourds. En effet, les fruits et légumes qui ne correspondent pas aux normes de vente actuelles sont généralement détruits par les fournisseurs. Un exemple flagrant de gaspillage alimentaire pour répondre à des normes esthétiques.

10 janvier 2015

Le label « Quoi ma Gueule »

 Les origines du collectif  

Collectif des gueules cassées c’est formé après le constat que des millions de tonnes de fruits et légumes sont jeter avant même leur commercialisation. Ce gaspillage est en grande partie du au simple faite que ces légumes ne correspondent pas aux standards (moche, difforme …) malgré leur parfaite qualité. La démarche est initiée par des producteurs de fruits et légumes issus de la France entière.

 

Le fonctionnement, les principes ?

Le collectif permet la labélisation de produits “invendables” pour des raisons esthétiques. Les fruits et légumes sont regroupés en 3 groupes:

-          Ceux présentant un défaut d’aspect,

-          Ceux de petits calibres et moins jolis,

-          Ceux présentant des marques suite à des intempéries, pluie, grêle ou chocs dus au vent.

Point commun de ses produits atypiques dans l’univers aseptisé des supers et hypermarchés : la qualité sanitaire et gustative est intacte, et le prix nettement inférieur à celui des produits « normaux ». Environ 30 % de moins chez Intermarché et Monoprix.

Du côté des producteurs, moins de gaspillage, puisque les stocks non calibrés (mais propres à la consommation) sont finalement écoulés : en bref, tout le monde s’y retrouve! Le défi du label : s’implanter à présent dans tous les supermarchés de France.

 

Les partenaires?

A l’heure actuelle, Intermarché, Auchan et Monoprix sont mobilisés en faveur de ce label. Monoprix et Auchan les appellent « gueules cassées » et les commercialisent dans le cadre d’une opération baptisée « Quoi ma gueule ? ». Intermarché les affuble plus prosaïquement du qualificatif de « fruits et légumes moches ».

Précisément, Monoprix les propose, depuis le 26 mai 2014, dans 17 magasins (14 points de vente d’Ile-de-France, le Monoprix Rond-Point à Marseille, ceux de la Croix-Rousse à Lyon, et du Croisé Laroche à Marcq-en-Barœul). Les premiers produits à être commercialisés ont été des pommes en sachet de 1,5 kg, des cerises en barquette d’1 kg, ainsi que des abricots Wonder cot. Chez Auchan, il s’agit d’un test mené dans l’hypermarché de Vélizy, à l’ouest de Paris. Les initiatives des deux réseaux sont soutenues par « Les Gueules cassées ». Pionnier en la matière, Intermarché a déjà dépassé cette phase de test avec une expérience menée en Mars 2014 à Provins. En deux jours, 1.200 kilos de carottes, oranges et pommes « moches » ont été écoulés. Fort de ce succès, la direction de l’enseigne a décidé d’étendre l’opération à une dizaine de points de vente de la région parisienne, puis à plusieurs centaines de supermarchés le 16 octobre 2014, à l’occasion de la Journée de lutte contre le gaspillage.

Plus qu’une cinquantaine de magasins Leclerc vont proposer cette gamme de fruits et légumes dans le Grand Ouest et en région parisienne à partir de 2015. En Pays-de-Loire, 41 points de vente ont aussi signé pour la commercialisation de ces denrées. La liste des autres points de vente doit encore être complétée. Après le test réussi d’Auchan Vélizy, l’enseigne nordiste a décidé de dupliquer rapidement le modèle dans 25 magasins en Ile-de-France. Dans la même logique, Monoprix a privilégié la commercialisation de ces produits dans 14 magasins franciliens (et trois en région à Marseille, Lyon et Marcq-en-Baroeul dans le Nord). Cora et Système U commercialiseront bientôt, eux aussi, cette offre de produits hors calibres.

 

10 janvier 2015

Consommateurs

Faut pas gâcher ! Opération coaching-frigo, épisode 2/3 : les solutions

Dans les pays développés, l’époque des rationnements est aujourd’hui révolue. La sécurité alimentaire est en effet garantie pour la majorité des habitants de ces pays. Aux Etats-Unis et en Europe, au cours des dernières décennies, la quantité d’aliments disponible par personne dans les magasins et dans les restaurants a augmenté: nous sommes dans une situation d’abondance.

D’après l’INSEE, en France, la part du budget dédiée à l’alimentation n’a cessé de diminuer depuis les années 1950 : elle représentait 38% du budget de consommation en 1960 et représente 16% de nos jours. L’INSEE explique que le niveau de vie atteint par la plupart des habitants des pays développés leur permet désormais d’assurer leurs besoins alimentaires. Ainsi, ces deux facteurs combinés ont donné lieu à une situation où le citoyen peut se permettre de gaspiller des denrées alimentaires.

82% des Européens pensent qu'ils ne gaspillent pas ou peu: 11% affirme ne jeter aucune nourriture et 71% en jeter moins de 15%, mais qu’en est-il ?

D’après l’ADEME, un Français jette en moyenne 79 kg de déchets alimentaires par an. Sur ces 79 kg, 59 kg sont difficilement évitables (os, épluchures, etc.). Le gaspillage alimentaire d’un citoyen se monte donc, en moyenne, à 20 kg de nourriture par an dont 7 kg d’aliments encore emballés. Cependant, 2/3 des français estiment être en dessous de ces 20kg. Ainsi, les déchets alimentaires produits au stade de la consommation domestique s’élèvent à 5,3 millions de tonnes dont plus de 1,3 million de tonnes de déchets alimentaires évitables (gaspillage alimentaire).

 

10 janvier 2015

Distributeurs

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D’après une étude du Ministère de l’écologie, les commerces et la distribution seraient responsables de 11% des déchets alimentaires produits en France, soit 750 000 tonnes, dont 70% de déchets évitables. En Grande-Bretagne, à l’étape de la distribution, 25% des produits seraient gaspillés. Une étude de Last Minute Market explique qu’en 2009, en Italie, plus de 263 000 tonnes de denrées alimentaires ont été gaspillées dont 40% de fruits et légumes.

Plusieurs raisons sont à invoquer pour expliquer le gaspillage alimentaire au stade de la distribution : commandes inappropriées, casse lors de la mise en rayon, difficulté à prévoir la demande des clients, moment de l’approvisionnement (exemple : réapprovisionnement d’un rayon juste avant la fermeture), conditions de conservation, gestion des stocks et des rayons (retrait des produits avant leur date limite de consommation, retrait des produits présentant un défaut d’étiquetage, retrait des produits abimés, nécessité d’avoir des rayons toujours remplis …), stratégie marketing, etc. Le comportement du client peut également causer du gaspillage : manipulation des fruits et légumes, déplacement de produits dans les rayons, refus d’acheter des produits non « parfaits » esthétiquement, etc..

 

Tristram Stuart explique que la chaîne de supermarché Asda, en Grande-Bretagne, « exige que toutes les carottes soient droites, pour que les clients puissent éplucher toute la longueur d’un seul geste ». Cette norme de calibrage engendre du gaspillage chez son fournisseur de carottes, M. H. Poskitt Carrots : 25 à 30% de ses carottes sont rejetées car elles ne correspondent pas aux critères de calibrage, leur courbure étant légèrement irrégulière ou leur couleur pas assez brillante

10 janvier 2015

Producteurs

Les pertes agricoles peuvent être causées par des facteurs météorologiques et environnementaux ou par des parasites et des maladies. A côté de cela, il y a aussi des raisons économiques, réglementaires, commerciales et techniques qui sont invoquées, telles qu’un cours de marché trop bas (le prix de vente ne couvrant pas le coût de récolte), des normes de calibrage imposées au producteur par la distribution, un surplus de production, la mécanisation, etc. Dans ces cas, il est possible que le producteur laisse dans les champs une partie de sa récolte ou la détourne vers l’alimentation animale. A titre d’exemple, il y a peu, les producteurs australiens ont produit une quantité excessive d’agrumes par rapport à la demande qui avait diminué suite à une appréciation excessive du dollar australien. Ils ont dû laisser pourrir dans les arbres une partie de leurs fruits.

Plus près de nous, en Normandie, en 2009, 40 tonnes de coquilles Saint-Jacques ont du être détruites faute d’acheteurs. Au même moment, en Bretagne, plusieurs tonnes de merlus ont été jetées, également faute d’acheteurs, du fait de la concurrence espagnole proposant de merlus à des prix plus bas.

 

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